Sylvain Guillaumet publie prochainement un recueil de poésie. « Nos cris de poupées sans bouche » suivi de « Guitare encore ». Une prochaine sortie annoncée par quelques extraits. Des mots qui sonnent, des mots qui touchent, des mots qui bousculent, et qui invitent à partir à la découverte de l’univers poétique de son auteur.
À cette fin, Sylvain propose d’être acteur de la naissance de son livre en l’aidant à faire de sa parution prochaine, avec les Editions Maïa, un succès. Un système de prévente * pour assurer la promotion et la diffusion de son ouvrage.
Auteur de poésie, de micronouvelles et de chansons, il est aussi musicien et chanteur professionnel. En résultent un certain nombre de livres, d’albums, de partitions, de concerts, de lectures, de contributions à des revues. Par ailleurs, il intervient dans les écoles, aujourd’hui à Châteauroux. Par le passé il a travaillé sur le secteur du Blanc. Il présente actuellement, en compagnie de Philippe Gitton, un spectacle sur Georges Brassens.
Sylvain éclaire, dans les lignes qui suivent, sur le sens qu’il donne à ce nouveau texte et définit son rapport à l’écriture et la poésie.
« Le temps, la nature, la mémoire, l’amour, la beauté du monde et les soubresauts de ses résidents,… j’ai abordé une multitude de thèmes qui enchantent ou bousculent dans la première partie de ce recueil, Nos cris de poupées sans bouche. Dans la deuxième, Guitare encore, comme le titre l’indique, je décline les liens passionnels envers mon instrument et plus largement, la musique et la beauté ; réponse tendre et sensitive au premier chapitre. Ces deux recueils n’en forment donc qu’un seul car dialoguant sans cesse. Mes poèmes en diptyque, grâce à leurs formes concises et leurs propos clairs, je pense qu’ils s’adressent autant à des lecteurs de poésie, initiés ou non, de littérature en général, ainsi qu’à des musiciens, des mélomanes et toutes personnes sensibles à l’art et l’imaginaire.

Auteur depuis un certain temps, lecteur depuis toujours, la poésie est pour moi un moyen sensible de m’approcher au plus près des fragments de la vie, à défaut bien sûr de les saisir. Elle permet d’éclairer des miracles, petits et grands mais aussi des couleurs plus sombres. De ce fait, la traversée de mon existence est jalonnée d’escales d’émerveillement et d’interrogation. Si j’écris, ce n’est pas pour apporter une réponse mais une vision décalée de la question.»
Extraits de « Nos cris de poupée sans bouche ».
Nos cheveux arrachés
nos robes délavées
oubliées sous le lit
lancées contre les murs
la vie
et son rire méchant de gentille petite fille
et nos cris
de poupées sans bouche
sans plis
et celle
des chemises déchirées
Un piano
sur le toit
le vide
sous mes pieds
ce jour-là
l’ouragan
qui portait ton prénom
Extraits de « Guitare encore »
Nos instants
où
tu me Molène
où
je m’échine à te goéland
passé ma vie à la voyager
avec toi
en bandoulière sur mon épaule
ou l’inverse
Mon ciel gris
et ses averses de clous
alors
pieds nus
par ta lucarne ronde
je bondis au fond de ta cabane en bois
accroupi
j’attends que ça passe
je crois bien
que j’attends toujours
je crois bien
que je n’en ressortirai jamais
* La campagne de prévente est accessible en cliquant sur ce lien.