Le Débarquement du 6 juin 1944 annonçait la fin prochaine de cet horrible second conflit mondial, tout juste trente ans après le début su premier. Chaque famille espérait à nouveau : le retour d’un fils, d’un neveu soldat ou prisonnier ; le renouvellement d’un cheptel ; la reconstruction d’une bâtisse endommagée
Située en zone libre depuis le mois de juin 1940, Mézières-en-Brenne avait été relativement épargnée par la guerre. De nombreux réfugiés alsaciens s’étaient installés dans le bourg et dans les fermes environnantes. Toute la population protégeait, par son silence absolu, les familles juives Goldschmidt et Kroch, arrivée dès le mois de septembre 1939 pour la première et rejointe par la seconde en provenance de Leipzig (Allemagne). Félix Goldschmidt, devenu l’ami d’André Plateaux, un résistant réfugié lillois de la première heure installé à Subtray, fabriquait depuis 1941 des fausses cartes d’identité avec la complicité de Roger Morève, premier édile, auquel il « empruntait » discrètement le tampon officiel de la mairie.
Les maquisards, grâce à leur parfaite connaissance du territoire, multipliaient les actes de bravoure et de ruse pour soutenir les armées américaine, anglaise, canadienne et française qui avançaient au mieux pour reconquérir cette France encore bien occupée par l’ennemi.

En Brenne, regroupée au sein de la brigade Charles Martel dirigée par le colonel Raymond Chomel, l’armée de l’Ombre avait pour mission de déstabiliser les belligérants dont la déroute était imminente. A cet effet, un commandement unique des F.F.I. fut arbitré lors d’une réunion tenue le 20 juin 1944 à Saint-Michel au château de Chérine. Quelques jours plus tard, des actions de guérilla étaient décidées et l’ordre de leur intensification donné.

La température est douce le 24 juin en ce début d’été lorsque Charles Roger Hérissé, accompagné de Louis Prache, arrive au Bœuf Couronné vers 20 h. Après communication du mot de passe donné au patron des lieux Georges Blardat, ce dernier invite les arrivants à dîner. Ils entrent dans la salle du restaurant où leur présence jette un froid. Les autres convives s’interrogent sur ces deux inconnus. Ils n’obtiendront aucune réponse de l’hôtelier qui affirmera ne pas les connaître.
Le lendemain, les bicyclettes des nouveaux venus sont discrètement inspectées. Aucune plaque d’identité ne permet de connaître leurs propriétaires. La suspicion s’installe au fil des deux jours qui suivront, en dépit de la verve intarissable de Debey qui ne déridera personne.
Mais que faisaient donc ces deux hommes à Mézières ?


Originaire de Normandie, Charles Roger Hérissé – alias « Dutertre » et « Dunois » – a été recruté dès le mois de décembre 1941 par la Confrérie Notre-Dame, créée par Gilbert Renault plus connu sous le pseudonyme du colonel Rémy. L’organisation prendra plus tard le nom de CND Castille. Ce réseau français libre est sans doute l’une des plus importantes formations de renseignements militaires de la Résistance avec le réseau Alliance. Les 1544 agents sont chargés pour les uns de recueillir des informations militaires, pour d’autres des données économiques et politiques qui alimentaient la campagne radiophonique de la France Libre ; d’autres encore organisaient la prise de pouvoir gaulliste dans les départements côtiers où le débarquement aurait lieu ; d’autres enfin, agents de liaison et radios, permettaient aux rapports de partir et aux ordres d’arriver. En dépit de plusieurs trahisons, le réseau renaîtra constamment et ne cessera jamais d’envoyer des courriers à Londres, par voie aérienne et maritime grâce à des émetteurs parachutés en France occupée. Toutes ces informations furent souvent cruciales pour la réalisation d’opérations militaires alliées.
En qualité de chef des opérations aériennes du réseau, Roger cherchait à rejoindre Londres depuis le mois de janvier 1944. Plus facile à dire qu’à faire. Les atterrissages des Lysander, qui ne pouvaient se dérouler que sous la pleine lune, devenaient de plus en plus difficiles : météo défavorable, présence de l’ennemi, pertes dans la Résistance …
De nombreuses contraintes firent que les deux résistants prirent un train pour Châteauroux vers le 25 mai en vue d’un vol prévu pour le 2 juin quelque part en Berry ou en pays lochois. Le petit avion, arrivé seul au lieu des deux prévus, emporta le volumineux courrier et une seule personne, réclamée instamment par Londres.
Une fois de plus, les deux hommes demeurent donc sur le sol français. Il leur fallait à nouveau patienter jusqu’à la prochaine lune … De multiples alliés les hébergeront. Pour des raisons de sécurité, ils seront contraints de changer très souvent « d’asiles ».
Quant à Louis Prache, pseudo « Debey », « le Bellovaque » ou encore « Pierre Bellovaque », il connaît déjà bien la Brenne, ayant été affecté comme chef moniteur d’aviation à l’école de pilotage n° 35 du Blanc en 1939. Entré en clandestinité fin 1943, il a constitué des unités combattantes à Châteauroux, Tours et Loches. Ses états de service dans l’aviation pendant la Première Guerre mondiale (1050 heures de vol) en font un spécialiste des atterrissages clandestins d’avions alliés et des parachutages en tout genre. En Angleterre, il doit suivre une formation pour devenir, à son tour, chef des opérations aériennes avant de revenir en France.
Mézières s’éveille tranquillement ce 27 juin 1944 …

Dans l’hôtel-restaurant, un chef de maquis au nom inconnu y réside au même moment. Il ne connaît pas les réelles fonctions patriotes de Roger et de Louis. Subitement, un «ami» fait prévenir le résistant local de quitter prestement les lieux, la Gestapo semblant être à ses trousses. Il déguerpit sur-le-champ.
Le secrétaire de mairie Gabriel Moury avait donné rendez-vous en fin d’après-midi à deux Allemands en quête d’une femme de ménage. Une discussion bienveillante s’engage alors avec monsieur Blardat autour d’un verre.
Soudain, vers 18 heures, de leur chambre Hérissé et Debey entendent un bruit de moto en provenance de la place du marché située juste en face du Bœuf Couronné. Il s’agit d’un side-car monté par deux résistants.
L’un d’eux en descend, se précipite dans le café, mitraillette sous le bras, qu’il décharge en rafale. Il sort en courant, monte dans le panier de la moto dont le moteur n’a cessé de vrombir. Les deux complices s’évaporent, poursuivis par les imprécations des témoins. La scène n’aura duré que quelques dizaines de secondes. Le tireur, originaire de Paulnay, serait très probablement Henri Kléber Blanchet, un résistant engagé dès 1943 sous le pseudo « Noirot/Noiraud ».
Le sous-officier allemand non armé Karl Natho, chef du poste de guet établi route de Châtillon, près de château d’eau, vient de mourir à 43 ans, par erreur. Les conséquences de cet acte auraient pu être terribles, compte tenu de la nervosité de ses officiers supérieurs.
En fait, les personnes visées étaient les deux membres du réseau CND Castille. Le chef du maquis précité, persuadé que ces curieux clients appartenaient à la Gestapo, avait diligenté une expédition punitive.
« Vite, vite docteur » quémande alors à la ronde le second sous-officier, sous la menace de son parabellum.
Profitant de la confusion générale, Roger et Louis enfourchent leurs bicyclettes cachées dans le hangar attenant à l’hôtel et pédalent à toute vitesse en direction d’une ferme amie éloignée de sept kilomètres. Tout le monde oublie leur présence …
Après quelques jours passés dans les champs avec les moustiques et les sangliers pour compagnons de nuit, les deux hommes se sont envolés pour Londres de l’aérodrome clandestin dénommé «Planète» près du Luzillé (à 20 km au nord de Loches) dans la nuit du 7 au 8 juillet 1944. Le Lysander, piloté par le capitaine George A.Turner, embarqua aussi à son bord Lucien Germereau, l’un des chefs du Réseau Ecarlate qui décèdera un mois plus tard à son retour sur le sol français.

Les autorités allemandes basées à Châteauroux sont aussitôt prévenues de ce qui est qualifié « d’attentat ». En cette fin de guerre, la Résistance en avait fomenté de nombreux autres au point que la Kommandantur était animée par de cruelles représailles au prochain incident.
L’erreur de personnes commise à Mézières déclencha la fureur de l’état-major castelroussin ennemi. Le soir même de l’attentat, le colonel allemand en place décide, avec ses officiers et en accord avec le chef de la Gestapo, de bombarder le bourg. Les avions sont sur le point de décoller de la base aérienne de la Martinerie à Déols.
C’est là qu’intervient Paul Wiltzer.

Né à Holling en Moselle, cet avocat de 46 ans, s’était réfugié à Châteauroux à la fin de l’année 1942. Sa parfaite connaissance de la langue allemande l’avait orienté vers le poste de chef de détachement de liaison, chargé plus spécialement des relations entre la population et l’occupant. Dès janvier 1943, Paul Wiltzer – alias Vienne – rejoint l’Armée Secrète puis les Forces Françaises Libres. Il consacrera son énergie et ses facultés de négociateur à sauver, libérer, camoufler maints civils et militaires, parfois au péril de sa vie. Il renseignera précieusement les maquisards sur les intentions de l’occupant.
Ayant eu vent de ce qui venait de se dérouler à Mézières, le commandant Wiltzer se rend, sous un prétexte quelconque de paperasse, à la Kommandantur. Les mines excitées et furieuses de ses interlocuteurs habituels lui font subodorer l’imminence d’une opération de représailles.
Il est aussitôt apostrophé par le colonel allemand qui lui reproche la passivité des macériens qui auraient fait cause commune avec les « terroristes » et qui protègent les maquisards.
Dans un élan de défense et de protection, probablement dû à son métier d’avocat, Paul met en avant la Convention de La Haye arguant du fait que l’acte malveillant ayant été commis par une personne étrangère à la commune, ne pouvait être réprimé par des bombardements sur les habitants, ignorants de cette affaire.
L’officier demeurant inflexible et confirmant l’exécution de son ordre ne rebute pas cet indéfectible soldat de l’Ombre. Au nom du Gouvernement et de la Commission d’Armistice, il demande l’ouverture d’une enquête. Nouveau refus.
En désespoir de cause, Paul actionne la dernière corde à son arc : la pitié pour les femmes et les enfants de Mézières qui vont être décimés. Le colonel est aussi un père de famille qui semble touché par son argumentation.
Au prétexte de devoir effectivement ouvrir une enquête, il donne l’ordre, in extremis, à l’aviation allemande basée à quelques kilomètres, de stopper les moteurs des bombardiers qui étaient prêts à décoller.
Les 2000 habitants sont ainsi épargnés.
Les actes de courage et d’engagement de Paul Wiltzer seront reconnus pas de nombreuses médailles et citations ainsi que les félicitations du Préfet de l’Indre. Pour autant, son statut de résistant ne sera définitivement validé qu’en 1951, au terme d’écrits contradictoires et de motivations rocambolesques.
Une rue de la commune porte le patronyme du commandant depuis le 8 mai 1985. Elle mène à l’école … quel honorable symbole ! Son inauguration, en présence des deux filles de Monsieur Wiltzer, a été suivie par beaucoup d’enfants qui le remercièrent à leur façon 41 ans après cet épisode.

La situation militaire de l’armée allemande sur le front de l’Ouest se compliquait depuis la Bataille de Normandie et l’avancée des troupes vers le Nord après le Débarquement en Provence le 15 août. Les unités d’occupation étaient prises en tenaille et devaient se replier de toute urgence vers l’Allemagne.
C’est ainsi que la colonne Elster, du nom du général antinazi qui en assura le commandement à partir du 19 août, se forma et traversa la France d’ouest vers le nord-est. Composée de près de 20 000 soldats et personnels militaires disparates mais fortement armés, elle avait reçu pour mission de tout saper derrière elle : «Pas une locomotive, pas un train, pas une usine d’énergie électrique, pas un atelier de réparation ne doivent tomber intacts entre les mains de l’ennemi. (…) Toutes les installations économiques et les voies de communication doivent être détruites».
Harcelé par la Résistance berrichonne, le major-général Botho Henning Elster a signé l’acte de reddition de sa Marschgrupp-Süd le 10 septembre 1944 à la sous-préfecture d’Issoudun avec le major-général américain Macon et en présence du colonel Chomel, représentant des F.F.I.indriens. Les derniers soldats allemands avaient traversé Mézières deux jours plut tôt en ayant pris soin de déposer des grenades dans les lieux d’aisance et les poêles de l’école.


Enfin, cette guerre s’achevait. Sept noms «Morts pour la France» sont gravés sur le monument qui les honorent place du Général de Gaulle. La moyenne d’âge de ces combattants est de 28 ans.
«La Paix n’est pas l’absence de guerre, c’est une vertu, un état d’esprit, une volonté de bienveillance, de conscience, de justice.» Spinoza.
Addenda :
Charles Roger Hérissé (1896-1974) : ce normand a combattu, très jeune, au cours de la Première Guerre mondiale avant de s’engager dans la Seconde dès le 1er décembre 1941. Après avoir constitué un efficace réseau de renseignements dans sa région de naissance, il a rejoint Londres mi-juin 1943 pour une formation avant d’être infiltré par mer sur le sol français. Il poursuit son activité de documentation, en collaboration avec de nombreux réseaux clandestins. Nommé capitaine « aviation » par le général Koenig, il sera détaché, à la fin du conflit, dans l’une des divisions de la 3e armée américaine. Ses états de service seront reconnus par des citations et l’attribution de nombreuses décorations dont la médaille militaire et la Légion d’honneur.
Louis Prache (1899-1979) : originaire de l’Oise, Louis s’engage dans la vie politique après la guerre. Il se présente sur la liste municipale de Robert Sené à Beauvais dont il demeurera adjoint de cette ville-préfecture de 1947 à 1971. Membre du RPR, le mandat de conseiller général suivra entre 1949 et 1955, suivi par celui de député de l’Oise entre 1951 et 1955. En reconnaissance de ses engagements, la ville de Beauvais lui a attribué un nom de rue.
Henri Kléber Blanchet (1918-1993) : né à Paulnay le 30 août 1918, cet indrien était devenu fraiseur. Engagé volontaire dans l’armée en 1937, il obtint le grade de sergent juste avant le début du conflit. Après un mois passé dans différentes prisons, Henri s’en évade et rejoint le 27ème régiment d’infanterie situé au Blanc. Son intense activité de résistant débutée dans le courant de l’hiver 1943 le conduit à réaliser plus de 50 sabotages, tout particulièrement pour détériorer des pylônes à haute tension. Promu lieutenant F.F.I., il achèvera son activité militaire sur le Front de l’Atlantique (poche de Saint-Nazaire). La Croix de Guerre et la médaille de la Résistance reconnaissent son engagement patriote. Marié le 18 juillet 1945 avec Huberte Meunier, le couple poursuivra le cours de sa vie à Châtellerault (86). Henri Kléber est décédé le 21 mars 1993 à Cambo-les-Bains (64).
Karl Natho (1900-1944) : né le 09/10/1900 à Lindau, en Bavière, dans une ville située au bord du lac de Constance. Epoux de Martha. Il était sous-officier dans la Luftwaffe, affecté dans une compagnie de réserve de surveillance aérienne. Compte tenu de son âge – 44 ans – il n’assurait plus de missions combattantes mais une simple veille contre d’éventuelles attaques aériennes. Ce soldat a, dans un premier temps, été inhumé au cimetière Saint-Denis à Châteauroux (tombe 98). Comme 490 autres combattants allemands tués dans l’Indre au cours du conflit, ses restes ont été transférés en 1961 à l’ossuaire/mausolée allemand de Mont-de-Huisnes (50) près du Mont-Saint-Michel. Il est inhumé dans la crypte 63, plaque 147.
Paul Wiltzer (1898-1983) : issu d’une vieille famille mosellane, cet avocat mena une brillante carrière d’avocat de 1921 à sa mort. Il était le doyen du Barreau de Metz. Son père avait été haut fonctionnaire impérial, sous le régime de Guillaume II, empereur d’Allemagne en Lorraine annexée. Viscéralement attaché à la France, il fut l’inlassable cheville ouvrière qui participa à la reconstitution des organes de Justice si souvent ébranlés par les annexions à l’Allemagne. Mobilisé dès 1939 comme officier, Paul Wiltzer n’a eu de cesse de faire vivre son patriotisme, reconnu par plus de 15 médailles dont la Légion d’honneur le 23 juin 1945. Il fut nommé Citoyen d’Honneur de Châteauroux. De retour en Moselle, cet homme à l’activité débordante, a accumulé de multiples fonctions associatives : histoire locale, tourisme, folklore, sports dont la natation, chiens guides d’aveugles. En reconnaissance, un quai à Metz le long de la Moselle porte son nom.
Botho Helling Elster (1894-1952) : antinazi convaincu, considéré par Hitler comme l’un des responsables de sa tentative d’assassinat commise le 20 juillet 1944, cet officier s’est retrouvé à la tête des dernières unités allemandes remontant du sud-aquitain. Conscient de la fin imminente du conflit, il avait ordonné à ses troupes de préserver la population civile française. Pilonnée par l’aviation, assaillie par des maquisards soutenus par les forces alliées, la colonne avançait péniblement. Organisées et gérées par la Résistance française indrienne, les négociations de reddition seront menées sur deux jours à Châteauneuf-sur-Cher, avec respect, sagesse et discernement. Ne souhaitant signer l’acte de capitulation qu’avec un officier de même rang d’une armée régulière, c’est finalement le major-général Robert Macon qui le recevra du major-général Elster. Il n’en demeure pas moins que cette reddition, inédite, reste l’une des victoires les plus célèbres de la Résistance française.
Condamné à mort par contumace le 7 mars 1945 par le tribunal de guerre du Reich de Torgau, le général Elster alors prisonnier de l’armée américaine, sera transféré aux Etats-Unis. Plusieurs fois déplacé pour raisons de sécurité, il est libéré en 1947. Entre-temps, il a été gracié par ses compatriotes.
Sources :
Résistance Indre et vallée du Cher – tome 2. G. Guéguen-Dreyfus et B. Lehoux. Editions sociales à Paris.
Résistance et libération de l’Indre, les insurgés. Maurice Nicault. Editions Royer passé simple.
Résistance et libération de l’Ouest de l’Indre. Daniel Chartier. Editions Sutton. Page 128.
« J’étais Z.U./19 » Agent secret. André Plateaux. Imprimerie Gaignault à Issoudun.
Le Lochois pendant la guerre 1939-1945. Bernard Briais. Imprimerie Présence graphique à Tours.
Le Berry dans la guerre 1939/1945. Maurice Nicault. Editions Horvath.
La fin des illusions. La capitulation de la colonne Elster. Michel Jouanneau. Imprimerie Badel 1984.
Site internet Mémoire des Hommes. Service Historique de la Défense. Ministère des Armées.
Témoignage oral de Bernard Izoret. Novembre 2020. L’ancien patron du Bœuf Couronné s’est entretenu entre 1975 et 1979 avec Louis Prache, alias Debey revenu à Mézières sur les lieux de cette affaire.
Charles Roger Hérissé : dossiers SHD Vincennes coté GR 16P 291275 et 28P 435190.
Paul Wiltzer : dossier SHD Vincennes coté GR 16P 603399.
Henri Kléber Blanchet : dossier SHD Vincennes coté GR 16P 63603 et témoignage oral de Robert Boutin du 09/02/2023 qui a contribué à cacher M Blanchet le soir du 27/06/1944. AD36 – 1281 W3.
INA.FR :https://www.ina.fr/video/AFE86002829/une-armee-allemande-en-deroute-video.html
Témoignages oraux de Jean et Simone Moury. Gabriel Moury, cité, était le père de Jean. Décembre 2020.
Bulletin de la Société archéologique de Touraine – Tome XLV – année 1997 : Le réseau Ecarlate par le Docteur Jack Vivier. Pages 313 et 314.
L’Indre sous l’occupation allemande 1940-1944. Sébastien Dallot. Editions Gérard Tisserand
Site : http://www.plan-sussex-1944.net/ et tout particulièrement Messieurs Dominique Soulier et Pierre Tillet.
Das Bundesarchiv à Freiburg – Archives nationales allemandes, division militaire.
Julien Chevalier, conservateur de l’ossuaire militaire allemand de Mont-de-Huisnes (50).
Patrick Grosjean et Bernadette Naudin pour la traduction de l’allemand et les compléments d’information liés à la présence des armées allemandes dans l’Indre.
Sources des visuels :
Page 2 : C. Hérissé : SHD Vincennes 16P 291275 – L. Prache : https://www.resistance60.fr/p
Page 4 : photo libre de droit via licence Creative Commons Attribution-Share Alike 3.0 Unported. Auteur : Paul Maritz.
Page 6 : photo mairie de Mézières-en-Brenne.
Page 7 : Elster, photo libre de droit. Macon, photo libre de droit via licence Creative Commons CC0 1.0 Universal Public Domain Dedication. Auteur : Armée américaine.