J’ai souvent entendu parler de la traversée de la Brenne par cet étrange 950e régiment hindou qui précédait la colonne allemande Elster, en cette fin d’été 1944. Des mots sont systématiquement associés à son évocation : pillages, viols, dégradations, peur, …
A la faveur de l’ouverture récente des dossiers dits de « crimes de guerre » aux Archives nationales (75 ans après les faits selon le code du patrimoine), les rapports de gendarmerie rédigés entre le 21 septembre 1944 et le 24 juillet 1947 permettent d’apporter des précisions sur les exactions perpétuées plus particulièrement dans les communes de Lureuil, Lingé, Saint-Michel-en-Brenne, Mézières-en-Brenne et Sainte-Gemme.
Mais que vient donc faire un régiment hindou au cœur de la France dans la dernière phase de la Seconde Guerre mondiale ?
A la déclaration de guerre par Hitler en 1939, l’Inde est toujours sous domination britannique et, à ce titre, les troupes de l’Indian Army participeront, sous l’autorité de la Couronne, à toutes les phases du conflit.
Depuis 1915, Mohandas Karamchand Gandhi appelle à l’indépendance de cette immense nation en organisant de nombreuses actions de désobéissance civile de masse. Profondément religieux et adepte de la philosophie indienne, il propose « un appui moral non violent » à l’effort de guerre. Parallèlement, il rédige une résolution intitulée Quit India (quittez l’Inde).
C’était sans compter sur Subhas Chandra Bose, président du parti du Congrès élu en 1939, anticolonialiste prônant une résistance armée et une indépendance totale et immédiate, à l’opposé des idées de Gandhi.
Ayant démissionné du Congrès à la suite d’une motion de méfiance, cet ardent nationaliste part à Berlin pour proposer à Hitler son aide dans le but de vaincre les Anglais. Le Führer étant resté dubitatif sur cette association considérée comme « une plaisanterie », elle convaincra néanmoins Himmler, chef de la SS, qui avait un attrait certain pour la spiritualité religieuse indienne.
C’est ainsi que naquît au mois de décembre 1942 la « Legion Freies Indien », la légion de l’Inde libre appelée aussi Indisches Infanterie Regiment 950 ou encore Legion Hazad Hind.
Composée de 3500 hommes, recrutés dans des camps de prisonniers en Afrique du Nord (1), ce régiment d’infanterie est mis sous l’autorité de la Wehrmacht. A l’issue d’une période d’entrainement, les troupes prêtent serment d’allégeance avant de partir dans la région de Zeeland aux Pays-Bas.
Elles arrivent en France au mois de septembre 1943 à Lacanau, en Gironde, pour renforcer la surveillance du Mur de l’Atlantique. Le 8 août 1944, l’armée ennemie décide d’affecter cette unité au commandement de la Waffen SS qui la rebaptise Indische Freiwilligen Legion des Waffen SS.
Les soldats légionnaires portaient l’uniforme allemand. Sur leur vareuse, un insigne aux couleurs du futur drapeau indien rehaussé d’un tigre bondissant les distinguait de leurs homologues. Les Sikhs, pour d’impératives raisons religieuses, étaient coiffés d’un turban en lieu et place de la traditionnelle casquette militaire.
La langue officielle était l’hindi mais, compte tenu des communautés pluriculturelles de ce vaste pays qu’est l’Inde, cet idiome ne pouvait être compris par tous les hommes. L’anglais se trouva de fait largement utilisé, y compris par le commandement allemand incapable de trouver des traducteurs pour les 234 langues maternelles parlées sur le sous-continent.
Le jour du Débarquement de Provence, le 15 août 1944, la légion indienne craignant d’être isolée avec l’avancée concomitante des troupes du Débarquement de Normandie, décide de rentrer en Allemagne. Les hommes quittent la région de Bordeaux en train jusqu’à Poitiers. La Résistance française se charge de les harceler vivement, faisant de nombreux blessés.
C’est ainsi que ces hommes arrivent en Brenne à Tournon-Saint-Martin le 29 août 1944, précédant que quelques jours le passage des troupes allemandes stationnées dans le Sud-Ouest et le Centre-Ouest de la France, en repli vers Dijon et Belfort. Composée d’unités diverses disparates mais encore fortement armées, cette longue colonne de quelques 20 000 soldats, surnommée Elster du nom de son commandant, traversera le Berry tant bien que mal. Constamment assaillies par les maquisards, les troupes ne pouvaient plus avancer. L’acte de reddition sera signé à Issoudun le 10 septembre devant le général américain Macon mais sans la signature du colonel F.F.I. Chomel, pourtant très impliqué dans les négociations.
La vue de ces soldats enturbannés pour certains, parlant anglais ou une langue inconnue, a eu de quoi dérouter les Brennous.
Les archives sont exhaustives sur les méfaits commis dans quatre villages, d’ouest en est : Lureuil, Lingé, Saint-Michel-en-Brenne et Mézières-en-Brenne. A la fin de cet article, une annexe synthétique chiffrée pour 3 communes récapitule toutes les données des rapports de gendarmerie. J’ai choisi de les analyser par genre, sans ne communiquer aucun nom, ni lieu, par respect pour les personnes concernées. Pour des raisons diverses, il y a tout lieu de penser que l’intégralité des exactions n’a pas été répertoriée : la sidération, la honte, la fatalité, le renoncement en sont de probables raisons.
Les vols :
354 sont dénombrés pour un montant total estimé à 4 411 000 francs (soit 963 329 €). A leur lecture, une surprenante liste « à la Prévert » : 350 kg de foin, 30 litres d’eau de vie, 5 chiens de chasse, un porc, 17 lapins, 1 accordéon, des serviettes de table, des charrettes, 5 kg de jambon … sans compter la centaine de bicyclettes !
Toutes les fermes situées sur le passage de la colonne ont été visitées, sans trop de violences pour leurs habitants selon leurs déclarations.
L’école ménagère de Saint-Michel-en-Brenne a été particulièrement touchée. Après avoir brisé les portes et les vitres des fenêtres, les soldats du 950e régiment ont eu tout le loisir de voler le contenu des classes et le linge qui appartenait aux neuf étudiantes et à leurs monitrices logées sur place (pour 72794 francs = 15900 €).
Bien évidemment, chaque objet dérobé pouvait et devait être très utile pour des militaires en déroute; sentant la fin proche des hostilités alors qu’ils étaient encore stationnés en territoire ennemi. De plus, il semble que leur commandement ait laissé à désirer. Devenus incontrôlables, ils agissaient par petits groupes hétéroclites, progressant à pied et avec quelques moyens de locomotion précédemment volés.
Leur comportement erratique va les conduire à des actes abjects.
Les viols :
Dans sept villages : Martizay, Saint-Michel, Mézières, Sainte-Gemme, Vendoeuvres, Méobecq et Neuillay-les-Bois, la police judiciaire a recensé 17 agressions sexuelles sur des femmes âgées entre 14 et 52 ans dont 10 étaient mariées.
Les scenarii se ressemblent : un groupe d’hommes entrait au domicile. Selon les occupants présents, ils enfermaient les jeunes avec les grands-mères dans une pièce ou un réduit et, menaçant ou pas avec son revolver ou sa mitraillette la femme « choisie », le soldat intéressé l’emmenait dans une chambre. Ses acolytes montaient alors la garde à proximité. Certaines ont été violées jusqu’à cinq fois entre le début de la nuit et le petit matin.
Dans un français hésitant, ces « militaires[s] de race noire qui portai[en]t un ruban sur la tête » s’inquiétaient parfois du nombre d’enfants qu’avaient eus les mères de famille !
Il est inutile de préciser que tout geste de défense était vain et que les multiples appels au secours n’ont rencontré aucun écho.
Le docteur Chazelas, médecin à Mézières, les a visitées et leur a prescrit une prise de sang, utile pour détecter la syphilis ou d’autres infections sexuellement transmissibles.
Les blessés et les tués :
Quatre civils tués et trois blessés en Brenne.
Habitants de Saint-Michel, ils sont au nombre de 2 hommes tués et de 2 femmes blessées.
Le premier, Antoine âgé de 50 ans et cantonnier du village, a été bastonné et abattu de 5 balles quelques instants après un échange de tirs mortels entre l’ennemi et un maquisard arrivé sur la route de Rosnay en motocyclette, à priori par hasard.
Quant à Jules, 74 ans, il a été tué sur le coup à la découverte du couple caché derrière des fagots de bois dans leur hangar. Une dizaine d’hommes avait précédemment procédé à une fouille en règle de leur maison, volant du linge et d’autres nombreux objets.
Marie son épouse, touchée à l’oreille par une balle, a été prise en charge par une infirmière à l’issue de ce drame.
La quatrième victime se prénomme Adèle. Même scénario que ci-dessus : fouille du logis, recherche de bicyclettes et de maquisards. Devant les réponses négatives de cette mère de 12 enfants, un soldat lui a rétorqué : « Vous, pas dire la vérité, mauvaise française, moi tué vous. » Mise en joue dans sa cour, le projectile traversa l’épaule d’Adèle, la faisant abondamment saigner.
Raymond, habitant de Paulnay, a été blessé d’une balle au côté droit, sans autre précision.
A Sainte-Gemme, il a été déploré deux femmes tuées : Augustine, épicière-cafetière, a été exécutée d’une balle dans la tête. Son corps calciné n’a été retrouvé que quelques jours plus tard dans les décombres de son domicile. La seconde, Denise, sera découverte devant la cheminée de sa cuisine, brûlée vive.
Tous les témoins s’accordent à dire que les soldats, en dehors de butins pour leur usage personnel, cherchaient avant tout des résistants, très actifs pour faire déguerpir l’ennemi. De plus, ces hommes de « race noire » paraissaient ivres et dans des états seconds.
Les incendies :
Que ce soient des maisons, des fermes, des dépendances, l’estimation réalisée par la section du Blanc de la gendarmerie nationale porte sur 45 bâtiments dont 40 à Sainte-Gemme. Ces chiffres, sans aucuns rapports exhaustifs ou descriptions précises, contrairement aux vols et viols, semblent minorés avec un comptage approximatif.
Selon les archives conservées, il y a eu 2 maisons pillées avant d’être incendiées à Saint-Michel dont une appartenant à M Jean Lebaudy, bien connu dans la région à différents titres. Montant des dégâts : 2 319 730 francs (506 611 €).
Les habitants de Lingé n’ont eu à déplorer qu’un seul incendie pendant que ceux de Mézières voyaient les flammes dans 8 locaux allant du hangar à la grange remplie de paille, d’avoine et même un veau en passant par des habitations.
Le plus touché a été le village de Sainte-Gemme au sein duquel les Allemands se sont déchaînés en
brûlant plus de 40 maisons, détruisant le centre du bourg (2).
L’après :
Hormis le fait d’avoir vu déferler ce drôle de régiment qui ne ressemblait à aucun autre, les villageois ont été sidérés. Certains avaient tout perdu : logement, économies, bétail, outils de travail.
La solidarité fut immédiate, même si elle n’était pas toujours aisée après cinq années de conflit.
Des vêtements et des objets de première nécessité, en provenance de Limoges et de Châteauroux, ont été distribués aux sinistrés de Sainte-Gemme, sans pour autant qu’ils soient en quantité suffisante. Les ustensiles de cuisine manquaient cruellement …
Le 9 septembre, le Sous-préfet du Blanc et le commandant de gendarmerie ont visité toutes les communes, sauf Lingé, pour estimer la situation et l’ampleur des dégâts.
Quant à la Résistance indrienne, elle fut très surprise par ces soldats qui ne ressemblaient à aucun autre avec leurs turbans, leurs tenues dépenaillées et surtout leur hargne tueuse, leur violence et leur indiscipline. Que dire de leur mépris des lois de la guerre ?
Quelle fin pour ce régiment ?
En dépit d’une liste de 107 noms récupérée auprès des autorités allemandes, aucun militaire n’a pu être formellement identifié, y compris le commanditaire de ces exactions. Nous savons juste que des officiers allemands ont été dépassés par l’attitude de leurs subordonnés indiens devenus incontrôlables.
Le régiment poursuivit sa route, via Saint-Maur, Ardentes et Ambrault jusqu’à Dun-sur-Auron (sud de Bourges). A la suite d’un combat de rue, le lieutenant Ali Khan a été tué par l’armée régulière française. Battant en retraite jusqu’à Dijon, les hommes du 950e combattirent contre les troupes de la 1ère armée française à Nuits-Saint-Georges le 9 septembre. Ils finirent par atteindre Strasbourg encore annexée.
Cantonnés dans le camp militaire d’Heuberg, au sud de Stuttgart, jusqu’au mois de mars 1945, et voyant la fin de la guerre inéluctable, les soldats hindous entreprirent une marche de la dernière chance vers le lac de Constance en Suisse neutre. Capturés par les forces américaines et françaises, certains furent aussitôt fusillés par des régiments marocains et français, les survivants furent remis aux britanniques qui les transférèrent en Inde. Dans l’attente de leur jugement pour haute trahison, ils ont été maintenus en détention dans le Fort Rouge à Delhi.
Sous la vive pression de la population, alors sur le chemin de son indépendance, les autorités britanniques se virent contraintes de libérer tous les soldats en 1946.
Dans les années qui suivirent la fin de la guerre, certains membres de cette Légion indienne revinrent en Allemagne, dans le Land de Saxe-Anhalt, pour y poursuivre leur parcours de vie.
Le descriptif de ces journées sanglantes, montre que le passage du régiment hindou se caractérise notamment par le recours aux viols de femmes. Une pratique courante, lors de la plupart des guerres. Des historiens soulignent que lors des différents conflits vécus au cours des siècles passés, le viol a toujours été utilisé comme une véritable arme de guerre. Fabrice Virgili Directeur de recherche Histoire contemporaine, guerre et genre, au CNRS le rappelle.
« À partir du XVIIe siècle, les violences sexuelles sont interdites par les codes militaires et les lois dans tous les États européens. Pourtant, malgré cette interdiction, leur ampleur observée lors de nombreux conflits ne peut être expliquée par la seule désobéissance de quelques criminels sexuels en uniforme. La violence sexuelle apparaît dès les guerres révolutionnaires et napoléoniennes comme un moyen de terroriser les populations hostiles. »
Il faudra attendre les chocs respectifs des guerres en ex-Yougoslavie et au Rwanda pour que la communauté internationale réagisse.
Céline Bardet Juriste et enquêtrice criminelle internationale, fondatrice et directrice de l’ONG « We are Not Weapons of War » (Nous ne sommes pas des armes de guerre), revient sur ces conflits.
« La guerre dans les Balkans, elle a été un tournant, je pense, pour deux raisons. Un, c’était proche de l’Europe. Et puis, au même moment, il y a eu le Rwanda. Et surtout, dans ces deux conflits, les viols ont été systématiques. Moi, je répète toujours, en Bosnie, il y a eu des camps de viols. Les camps de viols, ça veut dire quoi ? Ça veut dire qu’on mettait des femmes… et qu’on les violait à répétition pour, on disait, purifier la race, donc des femmes bosniaques musulmanes, pour qu’elles mettent au monde des enfants avec « du sang », entre guillemets, serbe. Au Rwanda, le viol a été reconnu comme un élément de génocide, et là, en fait, il y avait une politique de violer les femmes pour les tuer ensuite. Donc c’est là où il y a eu une bascule, et effectivement, il y a eu les deux tribunaux pénaux internationaux qui ont condamné assez fortement le viol comme élément de crimes de guerre, crimes contre l’humanité et génocide. »
Le Conseil de sécurité de l’ONU, dans sa résolution 1820 du 19 juin 2008 qualifie le viol de crime de guerre, contre l’humanité.
Il reste que la nécessité de sensibiliser l’opinion publique demeure malheureusement d’actualité. Un rapport des Nations Unies du 4 mars, confirme l’existence de violences sexuelles lors des attaques du Hamas le 7 octobre 2023. Le résultat de premières enquêtes posent le même constat pour la guerre en Ukraine, en République Démocratique du Congo ou à Gaza.
Conclusion en italique rédigée par Philippe Gitton.
(1) – Lors d’une offensive en Lybie au printemps 1941, Erwin Rommel, à la tête du Deutsches Afrikakorps et en collaboration avec l’armée italienne amie, avait fait prisonnières plusieurs unités anglaises composées de soldats indiens. Ces dernières avaient abandonné des villes sans combattre, livrant 1700 militaires et plus de 500 véhicules aux Allemands.
(2) – Un dossier très complet relatant les évènements du village-martyr de Sainte-Gemme est consultable dans le hors-série n°1 de novembre 2009 de la revue Au fil du temps …, consacré à la Seconde Guerre mondiale en pays Blancois, éditée par l’association des Amis du Blanc et de sa région.
ANNEXE SYNTHETIQUE CHIFFREE
Objets volés | Lureuil | Lingé | Saint-Michel |
Bicyclettes | 21 | 27 | 52 |
Moto – voiture | 1 | 1 | |
Chevaux et harnachements | 7 | 7 | 11 |
Voitures à cheval – charrettes | 1 | 2 | 8 |
Bestiaux, animaux de ferme | 4 | 10 | 7 |
Chiens | 5 | ||
Foin, paille, … | 1 | 2 | |
Denrées alimentaires | 1 | 9 | 50 |
Argent liquide | 1 | 2 | |
Bijoux et montres | 2 | 2 | 21 |
Divers (linge, ustensiles de cuisine, …) | 12 | 9 | 71 |
Totaux | 50 | 67 | 230 |
Nombre d’habitants concernés déclarés | 33 | 26 | 90 |
Parmi les vols :
- 2 litres d’huile de noix,
- 17 lapins,
- 1 accordéon,
- 31 litres de vin blanc,
- 26 poules,
- des seaux,
- des souliers,
- des outils de charron,
- du linge en grande quantité.
NB : Mézières n’est pas indiqué, faute de rapports de gendarmerie détaillés. Il est juste évoqué le vol de 4 bicyclettes, de 200 kg d’avoine … ce qui semble très peu.
SOURCES :
Convertisseur INSEE franc-euro : https://www.insee.fr/fr/information/2417794
https://lacanauocean.com/fr/histoire-occupation-lacanau-Freies-indien-legion.htm
https://www.feldgrau.com/ww2-waffen-ss-indische-freiwilligen-legion/
Archives nationales Pierrefitte-sur-Seine – cote 19880016/11/1
https://www.bild.bundesarchiv.de/
Revue des Amis du Blanc et de sa région – Au fil du temps … – hors-série n° 1 de novembre 2009 consacré à la Seconde Guerre en pays Blancois – pages 260-261 et 283.
Association des Amis du Blanc et de sa région : prêt de la photo avec un vélo – à gauche de la page 5.
Mes sincères remerciements à Olivier et Nathalie Saint-Cricq pour avoir autorisé la publication des photos contenues dans le fonds Jean Meunier, détenu par les archives patrimoniales de la ville de Tours. Cote : 5 Z 6/1. Les droits de ces photos sont réservé
Textes rédigés par Chantal Kroliczak et Philippe Gitton (conclusion contemporaine)
pour le compte de l’Association Culturelle Macérienne
Date de rédaction : avril 2024