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Si Mézières m’était conté…

Une partie de l’expo : panneaux, paniers et ancienne balance

Le Moulin de Mézières accueille jusqu’au 2 mars, l’exposition « Mon panier de course » réalisée par lAssociation Culturelle Macérienne (ACM).

Dix-huit panneaux regroupant 150 visuels, couvrent 120 ans de la vie de la capitale de la Brenne, de 1899 à 2022.

Chaque panneau est consacré à une place ou une rue. Ainsi, photographies et documents transportent le visiteur au cœur du dernier siècle écoulé.

Les anciens macériens retrouveront les lieux et les gens qu’ils ont fréquentés. Les plus jeunes pourront imaginer leur village tel qu’il était par le passé.

Les nombreuses notes et anecdotes permettent de se familiariser avec l’histoire du village.

Étiquette de galoches de M. Dumazet

On apprend qu’une fabrique de galoches se tenait rue du pont Malientras, que l’Hôtel-Restaurant « Le Bœuf couronné » se dresse sur la place aujourd’hui baptisé Place du Général de Gaulle, depuis 1648, que l’épicerie « Le petit marché » tenu par Malika et Lahcen est un commerce alimentaire depuis 1899. Des photographies témoignent d’enseignes disparues comme ce garage agricole, placé en face de l’hôtel « La promenade », tout comme une pompe à essence, rue E et A Plateaux.

C’est une partie de l’histoire de Mézières-en-Brenne qui est conté par l’intermédiaire de l’activité des commerçants « qui façonnent la vie d’un village » comme l’a rappelé, lors du vernissage, Chantal Kroliczak, présidente de l’ACM, à l’origine de l’exposition.

L’ancien garage agricole

« Je suis passionnée d’histoire et j’aime transmettre. Je commente les visites accompagnées de la commune et de l’église depuis 2017.» Le projet de cette exposition est né en octobre 2019  en réunissant les anciens et anciennes de la commune, le samedi matin à la médiathèque afin qu’ils puissent transcrire sur une feuille blanche leurs souvenirs des commerces du centre-bourg.  «Les échanges ont été d’une grande richesse. Des noms, des dates fusaient aussi vite que les souvenirs remontaient les uns après les autres. Il fallait les saisir au vol sans pouvoir, de suite, les remettre dans leur contexte.» En plus de ces riches témoignages, un long travail de recherche s’est mis en place que ce soit dans les archives du registre cadastral, le fonds Thibault ou les vieilles boites poussiéreuses remplies de quelques trésors comme des photographies, des articles de journaux ou des affiches publicitaires. À cela s’est ajouté le confinement lié au COVID-19 qui a stoppé les échanges à la médiathèque. «Finalement, les gens ont eu du temps pour chercher dans les greniers et la communication n’a pas été rompue. Nous échangions par téléphone et nous nous faisions passer les documents dans les boites aux lettres. » explique Chantal Kroliczak.  «C’est ainsi qu’ont été répertoriés les anciens commerçants et artisans qui ont tenu boutique dans le bourg depuis 1899. » 

Un travail remarquable qui permet d’immortaliser la mémoire macérienne. 

Exposition visible les mardi, mercredi, vendredi de 14 h à 18 h et les jeudi et samedi de 9 h 30 à 12 h 30 et de 14 h à 18 h . Entrée libre. Contact : 02.54.38.12.24.

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