Le 20 décembre 2018, Bruno Lovisone crée l’entreprise Lovilight. Dans son atelier de Mézières-en-Brenne, il fabrique des luminaires à partir de matériaux recyclés. De véritables œuvres d’art nées d’une imagination fertile et d’un savoir-faire remarquable. Chaque création est donc unique. Ses réalisations peuvent être faites sur commande à partir de matériau que les personnes souhaitent transformer en objet lumineux. Mais vivre de son art n’est pas une mince affaire. Le créateur peut être talentueux, pérenniser l’entreprise ne va pas de soi. Cela demande du temps et de l’énergie pour communiquer, exposer, constituer une clientèle et au final, réaliser les ventes. 2019, année de lancement, permit à Bruno de franchir les premières étapes cruciales pour l’avenir. Des expositions à Mézières, au salon de l’habitat et à la galerie de l’usine à Châteauroux, la participation à des marchés de Noël où ils réalisent une bonne partie de ses ventes. La mise en place de page Facebook et Instagram, un album sur Google photo qui montre pour de nombreuses créations, les matériaux bruts employés, et pour certaines, les différentes étapes de la réalisation. « C’est une année satisfaisante. J’ai produit de nombreuses pièces et commencé à fidéliser une clientèle », explique-t-il. Mais 2020, comme pour beaucoup de jeunes entrepreneurs, a marqué un coup d’arrêt. Expositions, marchés annulés. Les commandes ont chuté de moitié. Les diverses aides gouvernementales permettent néanmoins à Bruno Lovisone de subvenir à ses besoins. « Heureusement que mon activité remonte à fin 2018. Les aides sont calculées sur le chiffre d’affaires de 2019. Ce n’est pas le cas pour tout le monde ». Mais cette situation ne peut durer. Bruno souhaite retrouver une activité normale. Il vit maintenant dans l’attente du déblocage de la situation sanitaire. De nombreux projets ne demandent qu’à voir le jour. Une exposition permanente à la galerie Jean-Yves Olivier à Châteauroux, des expositions prévues à Buzançais et à Liglet, dans la Vienne.
